Algérie – Les importations alimentaires ont atteint plus de 10 milliards de dollars…
C’est ce qu’a révélé aujourd’hui, lundi 12 avril, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Et ce, en marge du Forum sur l’investissement agricole et agroalimentaire au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif-Rahal, à Alger.
M. Djerad, a expliqué, à l’occasion, que le gouvernement a élaboré un plan pour moderniser l’agriculture et atteindre un certain nombre d’objectifs urgents, notamment la rationalisation des dépenses publiques et la réduction de la facture d’importation.
Il a ajouté, à ce titre, que le président de la République a donné un ensemble d’instructions pour exploiter les capacités nationales, afin d’assurer de la sécurité alimentaire dans le pays.
Pour réussir le pari, le ministre souligne la création d’un bureau pour le développement de l’agriculture industrielle dans les régions du sud et du désert.
En plus de relier les espaces agricoles et les projets d’investissement liés à l’énergie électrique et à l’eau.
Ainsi, que le lancement effectif des cultures des plantes aromatiques et oléagineuses et du maïs, pour alléger les charges d’importation qui pèsent sur l’État.
Il sagit également d’étendre les zones irriguées et d’utiliser des techniques d’irrigation agricole modernes pour augmenter la production de céréales et réduire progressivement ses importations.
En plus d’adopter une politique nationale pour remédier aux déséquilibres marketing, ajoute le Premier ministre.
Enfin, M. Djerad a souligné la nécessité de rompre avec les anciennes méthodes de gestion, et d’adopter de nouvelles méthodes basées sur la facilitation des procédures, et la lutte contre la bureaucratie.